Ligue 1 : notre équipe-type des matches aller 2017/18

Des stars, des révélations, une moyenne de but en hausse… Cette première moitié de saison en Ligue 1 a tenu toutes ses promesses. En attendant la reprise, retraà§ons ces cinq mois de compétition avec huit équipes-type, de la plus classique à la plus décalée.

• L’équipe-type des matches aller
• L’équipe-pipe des matches aller
• L’équipe-type des révélations
• L’équipe-type des meilleures recrues
• L’équipe-type des joueurs sous-estimés
• L’équipe-type des stars déchues
• L’équipe-type des tàªtes à claque
• L’équipe-type des joueurs qui font la saison de trop

Commenà§ons par la catégorie-reine, celle qui réunit les onze meilleurs joueurs de notre championnat. Notre équipe est positionnée en 4-2-3-1 et rassemble cinq joueurs du PSG, trois de l’OM, deux de l’OL et un de l’AS Monaco.

Gardien

Anthony Lopes (OL)

Les prétendants étaient nombreux. Mais Alphonse Areola a davantage brillé en Ligue des champions, Steve Mandanda reste sur une bourde lors de l’Olympico et Ciprian Tatarusanu a un peu baissé à l’automne, tandis que Rémy Vercoutre et Benjamin Lecomte évoluent dans des équipes moyennement classées. Reste Anthony Lopes, dont les nombreuses parades spectaculaires, par exemple face à l’OM, ont souvent masqué les largesses de sa défense.

Remplaà§ants : Areola (PSG), Lecomte (MHSC), Koubek (Stade Rennais), Mandanda (OM), Tatarusanu (FC Nantes), Reynet (DFCO), Vercoutre (SM Caen).

Arrière centraux

Thiago Silva (PSG)

On attendra la double confrontation face au Real Madrid en février et mars pour juger, une fois de plus, de sa capacité à diriger le navire parisien lors des grandes soirées européennes. Mais en L1, le capitaine parisien adopte un rythme de croisière qui lui suffit à écÅ“urer les attaquants adverses. Lecture de jeu, anticipation, un-contre-un, relance, propreté technique ; Thiago Silva (33 ans) sait tout faire et n’a toujours pas d’équivalent dans notre championnat.

Kamil Glik (AS Monaco)

Précisons bien qu’il s’agit de l’équipe-type de Ligue 1. On laissera donc de côté les naufrages monégasques en Ligue des champions, au cours desquels màªme le stoppeur polonais a coulé. En championnat, s’il a peut-àªtre baissé d’un cran par rapport à son énorme saison 2016/17, Glik n’en reste pas moins un défenseur infranchissable et un leader respecté. Mieux, sa capacité à faire la différence demeure intacte (2 buts, deux passes décisives).

Remplaà§ants : Diego Carlos (FC Nantes), Hilton (MSHC), Marcelo (OL), Marquinhos (PSG), Rami (OM).

Arrières latéraux

Daniel Alves (PSG)

Non, l’ancien arrière droit de la Juventus n’a pas seulement débarqué pour servir d’appât dans le dossier Neymar. Malgré ses 34 ans, Daniel Alves fait étalage match après match – malgré une petite baisse de régime en décembre – de sa science du jeu, de sa vitesse, de sa technique et de son leadership. Ses trois passes décisives attestent de son niveau de jeu. Le fait que Thomas Meunier doive se contenter d’un rôle de remplaà§ant également…

Jordan Amavi (OM)

Certes, la concurrence d’un Patrice Evra au bout du rouleau, puis le départ de ce dernier, lui ont facilité la tâche. Le transfuge d’Aston Villa n’en a pas moins gagné rapidement sa place de titulaire aux yeux de Rudi Garcia, et justifié depuis cette confiance. Offensif et enfin épargné par les blessures, Amavi a repris les choses là où il les avait laissées en quittant l’OGC Nice il y a deux ans. Et c’est une simple doublure que lui cherche l’OM au mercato.

Remplaà§ants : Dubois (FC Nantes), Roussillon (MHSC), Sakai (OM).

Milieux défensifs / relayeurs

Adrien Rabiot (PSG)

Le départ de Blaise Matuidi vers la Juve devait lui permettre de devenir un pilier dans l’entrejeu. C’est chose faite. Au poste de relayeur gauche ou à celui de sentinelle depuis la blessure de Thiago Motta, l’international tricolore démontre à la fois sa capacité à user l’adversaire par ses échanges de passe avec Marco Verratti, à transpercer le premier rideau adverse balle au pied et à combiner avec Neymar. On attend la confirmation en Bleu.

Luiz Gustavo (OM)

Les débuts ont été difficiles pour celui qui a d’abord fait parler de lui pour les nombreux carton dont ils écopaient. Mais sa prestation face au PSG (2-2) fin octobre a servi de déclic. Depuis, plus d’avertissements mais une empreinte de mammouth sur l’OM, qui semble perdu sans son Brésilien, lequel combine justesse technique, grinta, efficacité (déjà cinq buts à son actif) et leadership. À nouveau brillant face à l’OL mi-décembre.

Remplaà§ants : Aouar (OL), Draxler (PSG), Thiago Mendes (LOSC), Moutinho (AS Monaco), Abdoulaye Touré (FC Nantes), Tousart (OL).

Ailiers / meneur de jeu

Nabil Fekir (OL)

Deux ans qu’on attendait cela. Deux ans qu’on désespérait de revoir Fekir au niveau de sa saison 2014/15, celle de son éclosion en Ligue 1. L’attente en valait la peine, le meneur lyonnais paraissant màªme meilleur qu’il ne l’a jamais été depuis que son entraà®neur Bruno Genesio lui a confié le brassard. Avec 13 réalisations et trois passes décisives, le joueur de 24 ans est en train de gagner sa place pour la Coupe du monde avec les Bleus.

Florian Thauvin (OM)

L’ailier de 24 ans a vraiment un mental en béton. Lui qui s’était juré de s’imposer à l’OM après deux tentatives ratées est enfin parvenu à ses fins. Avec 8 buts et huit passes décisives, un bilan qui récompense ses nombreuses prises d’initiatives, Thauvin est màªme déjà sur la voie d’un ‘double-double’ en Ligue 1. N’en déplaise à Dimitri Payet, le patron de l’OM en attaque, c’est lui. Et comme pour Fekir, le Mondial sera peut-àªtre au bout.

Neymar Jr (PSG)

Dès ses premières touches de balle à Guingamp le 13 août, on a compris. On a compris que le PSG avait mis la main sur l’un des joueurs les plus insaisissables, les plus inspirés et les plus décisifs du monde, pour peu qu’il laisse de côté ses penchants individualistes. Ce qui a souvent été le cas, comme le montrent ses huit passes décisives (auxquelles s’ajoutent 11 buts). Sur le terrain, Neymar ressemble à un enfant qui se joue des adultes.

Remplaà§ants : Kakuta (DFCO), Lemar (AS Monaco), Malcom (Girondins), Mbappé (PSG), Rony Lopes (AS Monaco), Toko-Ekambi (Angers SCO).

Avant-centre

Edinson Cavani (PSG)

Il aura fallu un coup franc magnifique sur la pelouse de l’OM dans le temps additionnel pour que les derniers réticents s’inclinent. Non seulement le Matador marque-t-il toujours autant, mais son leadership n’a jamais paru aussi affirmé. Mieux, l’international uruguayen a gagné en justesse technique. Et s’il souffre encore de la comparaison avec Neymar dans ce domaine, Cavani n’en a pas moins acquis un statut équivalent au PSG.

Remplaà§ants : Balotelli (OGC Nice), Falcao (AS Monaco), Mariano (OL).

Sylvain Opair