En milieu d'après-midi, la FFF a dévoilé sa liste de 18 joueurs (+1 réserviste) appelés sous les drapeaux pour les Jeux Olympiques de Tokyo du 22 juillet au 8 août. Dans la liste de Sylvain Ripoll figurait plusieurs surprises de joueurs que l'on pensait bloqués par leurs clubs comme Amine Gouiri ou Eduardo Camavinga.
Si bon nombre de clubs ont fait part de leur fierté de voir leurs joueurs convoqués pour les JO, d'autres ont réagi avec surprise pour dénoncer cette liste et faire valoir leur droit de bloquer les joueurs pour une compétition sortant des dates FIFA. C'est notamment le cas de l'OGC Nice qui, par le biais de Julien Fournier, s'est montré ferme.
Une liste qui tombe à 15 éléments disponibles
« Amine Gouiri est appelé mais il n'ira pas à Tokyo. On avait indiqué qu'aucun joueur de Nice irait aux Jeux olympiques. Je suis désagréablement surpris. Notre président (Jean-Pierre Rivère) parle avec Noël Le Graët et il lui avait clairement indiqué notre position. Comme les textes de la FIFA n'obligent pas les clubs, on est dans notre bon droit. On applique toujours les règlements, et la FFF va s'y conformer », a-t-il lâché. Une position partagée par l'AS Monaco pour Benoît Badiashile, Chelsea pour Malang Sarr … Et le Stade Rennais pour Eduardo Camavinga.
Dans L'Equipe, Nicolas Holveck a justifié son choix par l'importance stratégique de compter sur Camavinga durant cette même période : « J'avais déjà été en contact avec le président de la FFF et le sélectionneur des Espoirs pour expliquer notre position. Nous avons à disputer les barrages de la Ligue Europa Conférence les 19 et 26 août, c'est essentiel pour nous d'aller en phase de groupes et aussi pour défendre la cinquième place de la France à l'indice UEFA. Ça nous impose d'avoir tous nos meilleurs joueurs. Donc nous n'y sommes pas favorables, on a besoin de tous nos atouts. Pour nous, c'est impossible ».