Brest-PSG : une expulsion qui a tout changé…

En particulier concernant le carton rouge infligé par M. Moreira, l’arbitre de la rencontre, au milieu défensif Abdou Sissoko, dès la 34e. Une décision qui a changé le cours des événements, à un moment où les Finistériens tenaient la dragée haute aux joueurs de la Capitale.

‘Sur un ballon qui revient vers moi, j’essaie de couper la trajectoire sans m’occuper de Lavezzi, expliquait après coup le principal intéressé. Il y a un contact mais après il plonge. Je suis vraiment dégoûté car c’était ma première faute et il n’y avait aucune intention de faire mal. Je ne lève màªme pas le pied ! Etant donné le résultat, c’est une grosse déception d’àªtre sorti comme à§a.’

‘Ca fausse le match’

Son coéquipier Ahmed Kantari, lui, regrettait surtout le comportement des joueurs parisiens sur cette action. ‘Cette expulsion, à§a fausse le match. Quand Abdou sort, on perd notre sentinelle, celui qui colmate les brèches dans l’entrejeu. Après, c’est dur de maintenir le niveau assez élevé qu’on avait jusque-là … Lavezzi joue bien le coup, car on sait qu’il n’est pas blessé. Les Parisiens ont mis beaucoup de pression sur l’arbitre, et c’est que qui a fait la différence. A mon avis, ce geste était plus maladroit et spectaculaire que vraiment dangereux.’

Moins tranché, Bruno Grougi pense lui aussi que ce fait de jeu a été déterminant. ‘Tout s’est passé très vite, je n’ai pas bien vu ce qu’il se passait. Mais la décision de l’arbitre m’a parue très sévère. Certes, il y a un contact en face à face, mais à§a ne mérite pas un carton rouge. A onze contre onze, qui sait de quoi on était capable ?’ Le foot se joue souvent sur des petits détails, et les Brestois en ont fait l’amère expérience, hier soir…

Anthony BERTHOU, à Brest