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Compétitions

PSG : les + et les – de la victoire contre les Girondins (2-1)

Déjà un titre, se diront les supporters du PSG après la victoire de leur équipe sur Bordeaux (2-1) lors du Trophée des Champions.

Mais si le résultat correspond aux pronostics, la manière, elle, laisse à redire. Voici ce qu’il faut retenir de la prestation parisienne.

Lire le résumé du match.

Points positifs :

– Les grandes équipes ne se soucient pas de bien jouer, les grandes équipes gagnent. En remportant ‘au mental’, et face à un adversaire qui ne lui était pas inférieur durant la majeure partie de la rencontre, son premier trophée de la saison, le club de la capitale a montré qu’il avait désormais acquis cette culture de la gagne.

– Le premier quart d’heure de la rencontre avait laissé augurer de belles promesses en matière de jeu. Laurent Blanc paraà®t décidé à faire jouer son équipe dans le camp adverse en gardant le contrôle du ballon. Son prédécesseur Carlo Ancelotti semblait parfois lui imposer un jeu de contre-attaque un peu contre-nature…

– Le ‘président’ cherche aussi à renouveler ses tireurs de coups de pied arràªtés. Ainsi a-t-on découvert ce soir que Lucas, qui ne se chargeait jamais des coups francs indirects la saison passée, n’était pas maladroit dans l’exercice. C’est màªme lui qui offre le but de la victoire à Alex.

– Ezequiel Lavezzi n’a toujours pas marqué mais quand il créé autant de brèches que ce soir, il est difficile de lui reprocher quoi que ce soit. Bon match également d’Alex, que tout le monde envoie sur le banc mais qui finit toujours titulaire.

– Encore une entrée décisive pour le jeune Hervin Ongenda. Le joueur de 18 ans a peut-àªtre gagné durant cette pré-saison un statut de joker de l’attaque Bleu et Rouge.

Points négatifs :

– Après une bonne entame, le jeu parisien s’est délité : les joueurs s’obstinent à jouer court, dans l’axe, tentant des une-deux impossibles au lieu d’écarter sur les ailes. Cela manque de mouvement, d’espace et d’appels.

– À l’inverse, en jouant à une touche de balle sur les côtés, les coéquipiers de Jaroslav Plasil se sont montré plus dangereux que leurs adversaires en fin de première période et au début de la deuxième. Il faut dire que Lucas et Pastore, au replacement aléatoire, leur en ont laissé la place et le temps.

– Henri Saivet est absolument seul sur l’ouverture du score girondine. Christophe Jallet et les deux Thiago (Motta et Silva) ne se sont pas compris. Une grosse mésentente à ne pas reproduire.

– Une perte de balle de Zlatan Ibrahimovic est à l’origine du but de Bordeaux. Le Suédois a été très moyen durant 70 minutes… avant d’inscrire un but injustement refusé et d’offrir une superbe passe décisive à Ongenda (comme quoi, lorsqu’il joue à une touche de balle…). Frustrant mais décisif, malgré tout.

– Blaise Matuidi et Javier Pastore ont été un ton en-dessous de leurs coéquipiers.

Bilan : Laurent Blanc a encore du travail s’il veut que son équipe tienne les promesses de beau jeu que lui-màªme a formulées pour cette saison. Mais en remportant un trophée qui a semblé lui échapper durant plus d’une heure, le club de la capitale évite un flop d’entrée et la cohorte de critiques qui auraient suivi.

Retrouvez également toute l'actualité du PSG sur paristeam.

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