Girondins de Bordeaux : les + et les – du match nul contre Reims (0-0)

Les Girondins font du surplace au classement, màªme s’il y a un léger mieux dans le contenu.

Points positifs :

– Trois jours après l’opération porte ouvert à Lorient (3-3), le FCGB a gardé ses cages inviolées. On se contente de peu…

– En deuxième mi-temps, Bordeaux a montré un esprit conquérant, tiré au but et enfin réussi quelques beaux mouvements offensifs, comme sur le but (logiquement) refusé à Jussiઠpour hors-jeu (55e). La meilleure mi-temps girondine depuis la première face à Bastia (1-0) fin août.

– Pour sa première comme titulaire sous le maillot Marine et Blanc depuis l’année 2012, Jussiઠa apporté un peu de finesse technique à une équipe qui en manque cruellement. Mariano, Grégory Sertic et Nicola Maurice-Belay ont également fait un match correct.

Points négatifs :

– Cinquième match de suite sans victoire. Bordeaux ne décolle toujours pas du bas de tableau. Et perd encore des points sur sa pelouse. C’est un mauvais résultat.

– Cette fois, ce n’était pas Monaco ni le PSG en face. Pourtant, Bordeaux a semblé incapable durant le premier acte d’imprimer un rythme élevé à la rencontre ou de s’installer dans le camp adverse, victime de ses limites techniques et d’une prudence maladive. Lâchez-vous, pour une fois !

– Francis Gillot n’a pas eu l’idée du siècle en laissant Cheick Diabaté, son meilleur attaquant, sur le banc au coup d’envoi. Son équipe manquait de présence dans l’axe. Le Malien est d’ailleurs entré en jeu au retour des vestiaires et s’est aussitôt montré utile par ses remises.

– Un contrôle raté par-ci, une passe mal ajustée par là ; la prestation de Lucas Orban soulève quelques doutes sur son niveau technique… L’Argentin est plus rassurant en défense.

– Bordeaux aurait dû bénéficier d’un penalty à la 80e minute. Le regret est double puisque s’il n’avait pas été retenu par le défenseur rémois Anthony Weber, Diego Rolan aurait sans doute inscrit son premier but en L1.

Bilan : les Girondins se diront peut-àªtre que leur deuxième mi-temps augure de meilleurs lendemains, mais cela n’améliorera pas leur bilan actuel, toujours aussi inquiétant. L’excuse du calendrier ne tient plus, le FCGB est simplement, à l’heure actuelle, une équipe limitée.

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