ASSE – Mercato : les 3 raisons pour lesquelles un joker médical n’était pas souhaitable

Comme annoncé par Roland Romeyer ce samedi, l'AS Saint-Etienne ne recrutera pas de joker pour pallier à la blessure de Robert Beric lors du derby. Le président du Directoire des Verts a raison. Voici pourquoi.

Le club n'avait pas de budget à y allouer

Un attaquant, à§a se monnaie. Or l'AS Saint-Etienne a déjà fait un extra important l'été dernier en s'offrant Robert Beric pour plus de 6 M€. Une prise de risques qui place le club en position de déficit sur l'exercice 2015-2016 sous réserve que les objectifs ne soient pas atteints et que le club ne vende personne. Ce n'est donc pas forcément le moment de sortir un carnet de chèque pour un renfort non budgétisé.

Les contraintes du marché étaient trop grandes

Qui dit « joker médical » dit certaines contraintes embàªtantes. Déjà , l'ASSE n'aurait pu recruter qu'un joueur libre ou évoluant en France. La Ligue 1 étant déjà passablement sinistrée en bons attaquants, il aurait été très complexe de trouver à bon prix un avant-centre qui corresponde à une équipe aspirant à jouer le Top 5. Mieux vaut tranquillement attendre l'ouverture du marché en janvier pour s'offrir des possibilités de pràªts sans option à l'international.

Il y a plusieurs plans B en interne

Bien sûr, il n'y a aucun profil dans l'effectif de l'AS Saint-Etienne qui corresponde à celui apporté par Robert Beric. Mais les solutions offensives existent bel et bien. Déjà , il y a Nolan Roux, que le club avait initialement recruté pour jouer dans l'axe. Il y a aussi Neal Maupay, très bon à l'entraà®nement et en réserve, qui mérite sa chance. Et il faut aussi compter sur la possibilité de replacer dans l'axe un Romain Hamouma ou màªme de relancer un Jean-Christophe Bahebeck. Quatre choix pour une place (sans compter sur les jeunes Roussey ou Saint-Louis), c'est suffisant.

A.C