Le 1er janvier, le Brexit est rentré en application. Avec lui, un changement de réglementation pour les transferts vers la très lucrative Premier League, sa surcursale en Championship et les nombreuses divisions inférieures professionnelles du Royaume-Uni. Si le football français avait jusqu'à présent d'autres chats à fouetter, entre les soucis de droits TV, la crise sanitaire et des clubs au bord de l'agonie à chercher la moindre économie, le « Brexit du foot » est passé au second plan. Et pourtant…
Quand on sait que le foot français est le principal pourvoyeur de talents étrangers de la Premier League, que sur les dix dernières années, les ventes de joueurs vers l'Angleterre ont dépassé les 1,6 milliards d'euros, que le trading est – avec l'argent des droits TV – la variable d'ajustement de nos très chers dirigeants français, le Brexit est forcément un sujet central pour l'avenir de notre football hexagonal et de nos clubs emprisonnés dans un modèle aujourd'hui menacé.