Sur ses récents propos après Monaco (0-4)
« Quand je dis "Bordeaux est mauvais", ce ne sont pas les joueurs. C'est moi et le club inclus, cette espèce d'ambiance qui plombe. On vit dans le faux, l’indifférence. Il n’y a pas de supporters à l’entraînement et dans le stade, les gens que vous croisez vous parlent d’il y a dix ans mais pas de ce qu’il se passe actuellement. Ils vous remercient des grands moments qu’ils ont vécus mais aujourd’hui il y a une sorte de démotivation. Les joueurs le ressentent. Il faudrait du neuf, casser ce groupe qui souffre depuis deux-trois ans et amener de la fraîcheur en même temps que de la confiance ».
Sur la réunion de crise avec les joueurs
« Alain Roche a parlé en tant qu’ancien joueur. Moi j’ai fait des débriefings sur le match. A un moment donné, il ne faut pas les gaver de réunions. La réponse, c’est les joueurs qui l’ont. Il faut les mettre dans les meilleures dispositions ».
Sur ce Bordeaux, le défi le plus difficile de sa carrière
« Je cherche la bonne formule et je vais la trouver. Quand j’ai accepté de venir à Bordeaux, je vous ai dit que j'allais la trouver (…) Je suis un compétiteur, j’aime gagner, et j’aimerais le transmettre à mes joueurs. Quand on voit prendre l’équipe prendre trois buts comme ça… Ils engageaient, et on prenait le but. Pour un entraineur, c’est dur à vivre. C’est le défi le plus difficile que j’ai connu ».