RC Lens : Florian Sotoca promet déjà 2 ou 3 coups à un joueur marseillais

En conférence de presse, et à deux jours du choc RC Lens-OM à Bollaert, samedi, Florian Sotoca, l’attaquant des Sang et Or s’est livré à une analyse du début de saison de son ancien partenaire, Elye Wahi, aujourd’hui à Marseille. Non sans ironie…

Bientôt place au choc. Et à cette très belle affiche de la Ligue 1 qui nous est proposée samedi, à Bollaert, entre le RC Lens et l’OM, deux formations qui visent le haut du classement. Comme le veut la tradition, à deux jours du match, un joueur des Sang et Or est aujourd’hui venu en conférence de presse, face aux journalistes, pour balayer l’actualité du moment. C’est l’attaquant Florian Sotoca qui s’est plié à l’exercice, évoquant notamment les débuts compliqués à l’OM de son ancien partenaire, Elye Wahi.

Le tout avec lucidité et recul. « J’ai pas mal suivi les matchs de Marseille cette saison. Il a eu des moments assez compliqués. Il a été assez irrégulier lors de cette première partie de saison, mais cela fait partie de l’apprentissage. C’est un joueur en devenir. Il a beaucoup de potentiel. J’espère qu’on verra son potentiel après notre match et pas samedi. Je ne sais pas s’il jouera car il y a beaucoup de concurrence à l’OM. » Sotoca a également abordé le contexte marseillais, pas toujours simple à appréhender pour un joueur. Et le poids du transfert sur les épaules de Wahi. « Il avait la pression de ce premier gros transfert. A Marseille ça fait un peu le même effet et il est toujours jeune. Mais je ne me fais de souci pour lui. On sait qu’il a les qualités pour réussir au plus haut niveau. Il a le temps de prouver. »

« S’il faut lui mettre 2-3 coups… »

Seule certitude, Sotoca, très taquin, sera ravi de retrouver, l’espace de quelques minutes, son ancien coéquipier sur le front de l’attaque lensoise. Mais il serait préférable que ce soit le long de la touche, avant le match, ou dans les vestiaires, car sur la pelouse… »Ce sera notre adversaire. Il n’y aura pas de cadeau. On lui dira bonjour après le match. Pas avant. Sur le terrain, s’il faut lui mettre 2-3 coups, on ne s’en privera pas. » A prendre avec humour, bien entendu.

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