OL – PSG : Luis Enrique a ramené un taulier blessé de Lyon

Si le Paris Saint-Germain s’est imposé face à l’Olympique Lyonnais ce dimanche en clôture de la 23^e journée de Ligue 1 (3-2), Luis Enrique a ramené l’un de ses chouchous blessé.

Le PSG caracole en tête de la Ligue 1 et en est à 23 matches sans défaite après son succès face à l’OL hier à Décines (3-2). « On a réussi une bonne première partie contre un OL replié. On a eu 2-3 occasions, Lyon aucune, a analysé Luis Enrique en conférence de presse. On a mis une très bonne intensité en début de seconde période et on a mené 2-0. Il y a eu deux moments importants ensuite mais on a continué à pousser. Quand on joue trop avec le cœur, on ne joue plus avec la tête. On aurait dû davantage contrôler et gagner du temps. Le match s’est compliqué sur la fin et les cinq dernières minutes ont été difficiles. »

Ruiz sérieusement blessé ?

Si le coach du PSG peut se frotter les mains en rentrant à Paris, il a ramené une mauvaise nouvelle de son passage dans le Rhône. Fabian Ruiz, entré à la 61e minute à la place de Désiré Doué, a fini la rencontre en boîtant. Le milieu espagnol a reçu un « gros coup », dixit Luis Enrique, après un duel avec Nicolas Tagliafico en toute fin de rencontre. Depuis plusieurs semaines, l’ancien joueur du Napoli évolue à un très haut niveau. Et en plus, il se montre décisif, comme la semaine précédente à Toulouse (1-0). Lui qui est sous contrat jusqu’en 2027 va faire l’objet de négociations pour une prolongation de contrat. C’est dire si une éventuelle absence, notamment à dix jours du 8e de finale aller de Champions League contre Liverpool, pourrait être handicapante.

Zaïre-Emery déjà touché…

Surtout que Warren Zaïre-Emery, touché à une cheville il y a plusieurs semaines, est encore en convalescence et son retour n’est pas certain cette semaine. Même s’il devait être opérationnel pour Liverpool, Luis Enrique ne prendrait pas le risque de le titulariser alors qu’il n’a plus joué depuis un mois maintenant. Sachant que les Reds dominent leurs adversaires via un milieu de terrain compact, où Ryan Gravenberch et Alexis Mac Allister impriment un très haut tempo, des absences dans ce secteur du jeu seraient forcément problématiques.

D’ailleurs, le pépin physique de Ruiz n’a pas été la seule mauvaise nouvelle pour le PSG dimanche. En dedans depuis plusieurs semaines, Liverpool s’est réveillé en allant s’imposer sur la pelouse de Manchester City (2-0). Avec onze points d’avance sur Arsenal, battu la veille par West Ham (0-1), les joueurs d’Arnel Slot ont fait un immense pas vers un vingtième titre de champion d’Angleterre, record de Manchester United égalé. Leur moral, qui aurait pu être impacté par leur élimination honteuse à Plymouth (0-1) en Cup ou les nuls décevants contre Everton (2-2) ou Aston Villa (2-2), va de nouveau être à son zénith. Idéal avant le déplacement au Parc des Princes…

Le PSG et le LFC totalement focalisés sur l’Europe

Mais le PSG s’est lui aussi mis à l’abri en championnat après sa victoire à Lyon, sachant que l’OM s’était incliné la veille à Auxerre (0-3). Le club de la capitale n’avait de toute façon pas trop de souci à se faire vu l’écart financier qui existe entre lui et sa concurrence. Mais avec ses treize points d’avance sur son dauphin phocéen, il peut totalement se concentrer sur la Champions League, qui demeure le grand objectif des Qataris, même si Nasser al-Khelaïfi a assuré du contraire après le départ de Kylian Mbappé.

Provoqué par John Textor lors de l’avant-match d’OL-PSG dimanche, le président parisien, qui n’avait pas fait le déplacement au Groupama Stadium arguant d’un agenda surchargé, a vu son équipe lui assurer une belle revanche sur l’Américain. Mais comme l’ont prouvé le tifo des ultras lyonnais et plusieurs banderoles déployées hier, les ennuis ne sont peut-être pas terminés pour al-Khelaïfi, surtout qu’un numéro de Complément d’Enquête va lui être consacré. Le Qatari est au centre de toutes les critiques puisqu’il est accusé d’être le véritable patron du football français en lieu et place de Vincent Labrune. Ses multiples casquettes, dont celle de président de beIN, lui valent d’être accusé de conflit d’intérêts par d’autres présidents de L1. C’est la seule mauvaise nouvelle pour ce Paris Saint-Germain qui écrase tout en France comme en Europe depuis plusieurs semaines et qui peut rêver plus grand…

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— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) February 23, 2025