RC Lens – OM : Marseille s’adjuge le choc, les notes des Phocéens

Secoués en première période, les Marseillais se sont montés létaux en début de deuxième mi-temps pour prendre trois points précieux sur la pelouse de Bollaert (victoire 3-1). Voici leurs notes.

Geronimo Rulli (7) : où en serait l’OM cette saison sans les arrêts de son gardien ? Ce soir encore, l’Argentin a été très précieux en première période, quand les Lensois poussaient. Il a notamment remporté un face-à-face important face à Da Costa à la 42e. Bien aidé par le manque de réalisme des Sang et Or, c’est vrai, mais il est quand même sacrément décisif, et à tous les matches !

Michael Murillo (5) : totalement perdu en première période dans le 3-5-2 mis en place par Roberto De Zerbi. Mais toute l’équipe l’était. Il a été mieux après la pause. Le Panaméen reste quand même très limité défensivement comme offensivement.

Leonardo Balerdi (5) : son passage en sélection argentine ne l’a pas reboosté mentalement. Dès le début du match, il commet une très grosse erreur de relance qui manque de profiter aux Sang et Or. Il s’est un peu ressaisi au fil des minutes mais il y a encore un chemin considérable à parcourir avant de retrouver le joueur dominant et sûr de lui de la saison passée. Preuve en est ce dégagement complètement raté qui permet au Racing de revenir à 1-2…

Geoffrey Kondogbia (6) : il doit encore trouver ses repères en défense centrale mais il a vraiment quelque chose. Notamment cette qualité de relance que recherche Roberto De Zerbi. Plusieurs de ses passes ont cassé les lignes adverses, trouvant directement Maupay. Le seul souci avec lui, c’est son manque de vitesse. Quand les Lensois sont partis dans son dos, c’était très compliqué…

Luis Henrique (6) : lui aussi perdu dans le système mis en place par De Zerbi. Comme toujours, le Brésilien a beaucoup couru, beaucoup travaillé, mais c’était souvent peu utile. En seconde période, il a profité de la baisse de régime des Sang et Or pour inscrire le deuxième but des siens. Ensuite, il s’est contenté de bien protéger son couloir droit.

Valentin Rongier (7) (Nadir, 76e) : c’est un diesel et le fait de peu jouer induit qu’il met du temps à rentrer dans ses matches. Mais ce soir, il a montré à Roberto De Zerbi combien il pouvait être précieux au milieu de terrain. Son association avec Hojbjerg et Rabiot a été très prometteuse. En plus, c’est lui qui ouvre le score à la 49e sur une frappe croisée. Son premier but depuis deux ans et demi. Sa joie a fait plaisir à voir. Remplacé dans le dernier quart d’heure par Bilal Nadir, qui a joué pour la première fois depuis sa grave blessure en début d’année.

Pierre-Emile Hojbjerg (7) : son travail de l’ombre est incroyablement précieux. Surtout dans une première mi-temps comme celle vécue par l’OM à Bollaert. Le Danois est partout pour tenter de colmater les brèches, offrir des solutions de passes à ses partenaires et fermer des angles de passe adverse. En plus, il se permet à l’occasion de porter le danger dans le camp adverse et de marquer des coups francs, comme celui du 3-1 à la 88e qui a permis à son équipe de souffler alors qu’elle pensait avoir été rejointe au score ! Du haut niveau.

Adrien Rabiot (7) : on se demandait si son doublé avec les Bleus en Italie (3-1) allait lancer sa saison. La réponse est oui ! Le milieu de terrain a évolué un cran plus haut que la doublette Rongier-Hojbjerg et a été très précieux dans la récupération, le pressing et aussi l’élaboration du jeu. Il gratte notamment un ballon dans les pieds d’un Lensois en début de match, mais Maupay n’en profite pas. Très intéressant dans cette configuration.

Mason Greenwood (5) (Jonathan Rowe, 82e) : pas la soirée de l’Anglais. On commence à se rendre compte que, dès qu’il y a de l’intensité en face, il disparaît complètement. Inutile en première période, vu qu’il ne défend pas, et pas beaucoup plus après la pause, alors que l’OM avait pourtant pris le contrôle du jeu. Il connaît un coup de moins bien, vivement qu’il se reprenne !

Neal Maupay (6) (Elye Wahi, 91e) : très utile dans le jeu dos au but, dans les remises et le premier pressing. D’ailleurs, c’est lui qui donne les passes décisives sur les deux premiers buts. Son caractère de battant est très important dans ce genre de match.

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Le but de Valentin Rongier à Lens !
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— 𝐕𝐢𝐧𝐜𝐞𝐧𝐳𝐨 𝐓𝐨𝐦𝐦𝐚𝐬𝐢 (@Vincent_1393) November 23, 2024