Bafé Gomis, qui vient de mettre un terme à sa carrière, s’est replongé dans ses souvenirs marseillais. Il garde un très bon souvenir de son année à l’OM.
BUT! : Bafé, quel souvenir gardez-vous de votre saison à l’OM ?
Bafé GOMIS : C’était une année où Marseille avait besoin de moi, mais j’avais encore plus besoin de l’OM. C’était une belle institution qui avait remis sur les bons rails Lassana Diarra, et puis je suis issu de la région, j’avais envie de m’investir. C’était une magnifique année, une agréable surprise. Je m’attendais à souffrir mentalement, psychologiquement parce que c’était Marseille, parce que j’étais proche des miens. Mais j’ai vécu ma meilleure saison dans l’élite. C’est là que j’ai été le plus prolifique en L1.
Il n’est pas toujours facile de s’adapter à l’OM. Qu’est ce qui a fait que ça ait matché pour vous ?
Je suis arrivé en toute humilité, en me remettant en question après deux années difficiles à Swansea. J’ai travaillé, j’ai fait preuve de caractère. C’est important là-bas. On voit que Wahi a des débuts difficiles. Cela n’avait pas été simple non plus pour d’autres joueurs comme Aubameyang, Cissé, Gignac ou Niang, même Papin. Mais quand tu réussis à Marseille, tu peux franchir un pallier. Moi, après, j’ai pu voyager, je suis parti à Galatasaray, à Al-Hilal, au Japon. J’ai pu jouer dans des clubs avec de grosses ambiances et beaucoup de pression. Marseille m’a forgé à ces ambiances là.
Les meilleures ambiances, c’était plutôt à Geoffroy-Guichard, au Vélodrome, en Turquie ?
C’est difficile de comparer. A Saint-Etienne j’ai connu des derbys, le match de la montée contre Châteauroux. Mais j’ai été agréablement surpris par les stades turcs. Là-bas tout le monde a le maillot du club, même les VIP, c’est presque des Ultras ! J’ai eu la chance de jouer dans des clubs avec de grandes ambiances, même à Lyon avec la Ligue des champions. Et le Vélodrome bien sûr, il n’est plus à présenter. Galatasaray et Al-Hilal, je ne connaissais pas étant petit, j’ai découvert, j’allais dans l’inconnu. Galatasaray, ce fanatisme, c’était beau. Je portais sur les épaules le poids d’être l’attaquant phare du club, d’un club qui a 30 millions de supporters dans le monde. C’est très dur mais c’était magique.
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