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OL : Textor remporte le plus beau des trophées avec Botafogo au terme d’un match fou

Botafogo a décroché la première Copa Libertadores de son histoire en s’imposant 3-1 face à l’Atlético Mineiro après avoir été réduit à dix au bout… d’une minute !

Quoi de plus normal que de remporter un match monumental dans le stade de River Plate ! Ce soir avait lieu la finale de la Copa Libertadores entre le Botafogo de John Textor et l’Atlético Mineiro. Une finale 100% brésilienne (la quatrième en cinq ans) dans le plus grand stade argentin, ça promettait des tribunes vides mais ça n’a pas été le cas. Le Monumental était bien rempli et les supporters ayant payé leur billet n’ont pas dû le regretter ! En effet, le match s’est enflammé dès la première minute avec l’expulsion de Gregore. Le milieu de Botafogo a voulu jouer un ballon haut mais il n’a pas vu un adversaire et lui a mis les crampons dans la tête. Rouge direct et logique.

Vers une année historique pour le Glorioso

Malgré cette entame cauchemardesque, Botafogo n’a pas cédé à la panique. Le club de Rio de Janeiro, qui est en pleine forme puisqu’il est leader du Brasileirao à deux journées de la fin, a marqué deux buts en première période, par Luiz Henrique (35e) et Telles (44e) sur pénalty. L’Atletico Mineiro, qui à l’inverse de Botafogo est en chute libre depuis sa qualification pour la finale (il a perdu la Coupe du Brésil contre Flamengo), est revenu dès le début de la seconde période grâce à Vargas (47e). Mais Botafogo, qui jouait tout en blanc ce soir, a tenu bon, finissant même par inscrire un troisième but au bout des arrêts de jeu par Santos (97e). Et décroché la première Copa Libertadores de son histoire, succédant à ses rivaux historiques que sont Fluminense (sacré en 2023 contre Boca Juniors) et Flamengo (victorieux de Paranaense en 2022).

Pour John Textor, qui a avoué être tombé amoureux de l’ancien club de Garrincha, c’est forcément un immense moment. Qui sera suivi d’ici moins de quinze jours par le championnat du Brésil. Ce sera seulement le deuxième du club, après 1968 et 1885. La preuve que cette année 2024 aura vraiment été historique pour le Glorioso et son actionnaire, dont les investissements massifs depuis son arrivée en janvier 2022 ont déjà porté leurs fruits. Un bon signal pour l’OL ?

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