Libre depuis son départ de Strasbourg, Matthieu Dreyer (35 ans) donne de ses nouvelles et fait part de ses sentiments avant le derby entre l’OL et l’ASSE. L’ancien portier des Verts peaufine sa forme entre Padel et course à pieds. En espérant relever un nouveau défi prochainement. Il sera de retour dans le Forez à la fin du mois pour courir la « Sainté-Lyon ».
BUT! : Matthieu, comment allez-vous ?
Matthieu DREYER : Très bien. Avec Strasbourg on a résilié début septembre. Je suis libre. On verra ce qui se présentera, si je remettrai les gants ou non. Cela dépendra du projet. Ce qui est sûr, c’est que physiquement, je suis prêt. Depuis la rentrée je passe pas mal de temps à jouer au Padel et aussi à courir.
Sur quelles distances ?
J’avais fait un semi marathon pour débuter, le semi marathon des vignobles, en Alsace. C’était très sympa. Derrière avec mes frères on a fait un trail à Salzbourg, en Autriche, il faisait 10 degrés, on était sous la pluie, mais c’était cool aussi. Et là, on se prépare pour la Sainté-Lyon. 82 km, c’est long, et c’est souvent des conditions dantesques. Mais on va kiffer, c’est sûr, même s’il y a du verglas et de la neige comme l’an dernier. On se prépare dans les Vosges. De nuit, avec la frontale, c’est des sensations différentes. A la base, la Sainté-Lyon, c’est un pari avec un de mes frères, ça date d’il y a un an pile poil. Et ça y est, on y est !
« L’ASSE, c’est le club où je suis resté le moins longtemps, mais c’est celui où j’ai noué mes plus belles amitiés »
Ce sera une bonne occasion pour vous de revenir à Saint-Etienne…
Je n’ai pas besoin de ça pour revenir! Je reviens d’ailleurs le week-end prochain. J’ai plein de potes à « Sainté ». L’ASSE, c’est le club où je suis resté le moins longtemps, mais c’est celui où j’ai noué mes plus belles amitiés. Ce n’était pas la meilleure période pour y être, mais on avait un vrai groupe de potes, avec un super état d’esprit. J’ai adoré porter ce maillot, j’adore le club, la région et les Stéphanois.
Avec qui avez-vous gardé le contact ?
Avec plein de monde. Dylan Chambost, Léo Pétrot, Thomas Monconduit, Anthony Briançon, Gautier Larsonneur, Etienne Green. On avait un groupe incroyable, même le staff, avec « Jeff » Bedenik. On était tout le temps ensemble. Mathieu Cafaro aussi, Yvann Maçon quand il est revenu, Victor Lobry, Maxence Rivera. J’étais le premier supporter de l’équipe en fin de saison dernière. Cette « remontada », j’ai vibré ! Quand on sait comment on a galéré, aller chercher la montée, c’était génial.
L’équipe n’était pourtant que 11e à l’arrivée d’Olivier Dall’Oglio…
Oui mais on savait qu’on pouvait faire de belles choses et qu’en faisant une ou deux séries, il y avait un coup à jouer. Personne ne lâchait. Il fallait que ça se mette en place et ça s’est décanté avec l’arrivée du coach. Je ne l’ai eu que trois mois mais c’est un super coach, l’un des meilleurs avec qui j’ai travaillé. Humainement, il est top. C’était très agréable de travailler avec lui, avec son staff aussi notamment le préparateur physique, Benjamin Guy.
Vous avez suivi le match des Verts à Strasbourg le week-end dernier ?
J’ai vu la deuxième mi-temps. Le match s’est décanté avec le but de « Micka » Nadé et derrière, l’équipe a bien géré. Le coach a mis un plan qui a marché à merveille. Cette victoire fait du bien au classement et pour la confiance, avant le derby, c’est très bien.
Ce derby justement, comment le sentez-vous ?
C’est un match à part, c’est toujours particulier un derby, avec la ferveur qu’il y a autour, cette passion. C’est un vrai regret de ne pas avoir disputé un derby avec l’ASSE. On verra ce que ça va donner dimanche, mais je suis sûr que le coach va mettre quelque chose en place pour embêter les Lyonnais. Je lui fais confiance pour ça.
Un pronostic ?
C’est à Lyon, ce sera sûrement un peu compliqué. Mais l’équipe reste sur un clean sheet contre Strasbourg et j’ai l’impression qu’elle progresse, alors pourquoi pas un 1-0 avec un coup franc à la Payet sur la fin du match !
