Alors que la menace d’un rétrogradation administrative en Ligue 2 plane sur l’Olympique Lyonnais, retour sur ces grands clubs français qui ont connu cette mésaventure par le passé.
Girondins de Bordeaux : Le dernier cas est celui de Bordeaux, qui a été la nouvelle victime de Gérard Lopez. Le club au scapulaire a été rétrogradé administrativement cet été. Alors qu’ils évoluaient en Ligue 2, les Girondins ont accepté d’abandonner leur statut pro pour repartir en National 2.
Sochaux : Un an avant les Girondins, c’est Sochaux qui a vécu une rétrogradation en National 1. Le propriétaire du club de l’époque et Samuel Laurent n’ont pas su combler un déficit de 22 millions d’euros pour rester en Ligue 2.
Bastia : Relégué en Ligue 2 à l’issue de la saison 2016-2017 après une saison catastrophique en Ligue 1, le club corse a été rétrogradé en National 3 après que plusieurs projets de repreneurs potentiels soient tombés à l’eau.
Evian-Thonon-Gaillard : En juillet 2016, Evian-Thonon-Gaillard a été rétrogradé en Régional 2 après avoir évolué dans l’élite de 2011 à 2015. Cinq mois plus tard, c’est même une liquidation judiciaire qui est prononcé pour le club savoyard, désormais rebaptisé Thonon Evian Grand Genève Football Club.
Sedan : La palme d’or revient à Sedan, qui a connu deux rétrogradations en dix ans, une en juillet 2013 et une en septembre 2023.
Le Mans : Le club de la Sarthe est, lui, passé de l’élite à la Division d’honneur en l’espace de deux ans. D’abord relégué sportivement en Ligue 2, Le Mans a été rétrogradé administrativement en National puis en CFA. Au final, le club sarthois a été exclu des Championnats nationaux par la FFF en juillet 2012.
RC Strasbourg : Le club alsacien est, lui, revenu d’une descente aux enfers. Descendu jusqu’en CFA 2 en 2011 après une liquidation judiciaire, le RCSA n’a mis que six ans pour faire son retour en Ligue 1.
Grenoble : En 2011, il y a aussi Grenoble qui a dégringolé, déposant le bilan et repartant également de la CFA 2.
OM : La relégation administrative la plus connue est bien entendu celle de l’Olympique de Marseille en 1994. Mais cette fois, c’était pour corruption. Après l’affaire VA – OM, les Phocéens et Bernard Tapie ont été rattrapés par la patrouille et rétrogradés en deuxième division.
Stade de Reims : Enfin, on retiendra aussi la liquidation judiciaire de Reims en octobre 1991. Le club champenois était endetté de plus de 50 millions de francs, soit 11 millions d’euros et a dû repartir de la Division d’honneur.
