Le président de l’ASSE, Ivan Gazidis, a détaillé les attentes de Kilmer Sports lorsqu’il achète un club, soulignant le côté communautaire des Verts.
Le site Poteaux Carrés a retranscrit une conférence d’Ivan Gazidis tenue sur la chaîne YouTube Leaders. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur ce qui a poussé le Sud-Africain et Larry Tanenbaum à investir dans l’AS Saint-Etienne. Il est notamment question du côté communautaire des Verts, que le dirigeant espère développer encore un peu plus…
« Penser à long terme ne signifie pas manquer d’urgence. Dans le sport, que ce soit en matière de business ou sur le terrain, si tu n’as pas conscience de l’urgence, tu peux être relégué. Nous avons un très fort sens de l’urgence dans tout ce que nous entreprenons. Ce n’est pas en contradiction avec notre vision à long terme. C’est valable dans notre façon d’investir. On veut être là pour saisir les bonnes opportunités quand nous sentons que nous pouvons apporter de la valeur ajoutée. Une chose importante pour Larry Tanenbaum, ce n’est pas une question d’ego. Il croit dans le fait que le sport est un moyen de connecter des communautés, de connecter des familles. Je sais que ça peut paraître utopique mais c’est réel avec lui. C’est un gars spécial. On cherche ce terreau communautaire, c’est ce que l’on a trouvé à Saint-Etienne. C’est un club qui a une communauté très forte, des fans dans toute la France. Saint-Etienne a gagné plus de titres de champion que tous les autres clubs, excepté le PSG maintenant. »
« Si on fait bien les choses, le reste suivra »
« C’est le même genre de communauté que nous avons identifié avec la WNBA Team. Nous voulons créer quelque chose de très spécial en termes de sentiment communautaire. Quand on cherche à investir, on n’est pas dans une optique de vendre. On croit vraiment dans le concept selon lequel si on crée bien des relations, si on appréhende bien l’environnement, la valeur va suivre. On cherche quelque chose comme Angel City, l’équipe féminine de soccer à Los Angeles. Tout ce qu’Angel City a fait a été vecteur de valeur. La valeur financière a suivi. Ça se n’est pas fait via une approche priorisant le business. Ils ont déterminé ce qu’ils voulaient faire en termes d’émotions créées. C’est ce que nous voulons faire à Toronto et à Saint-Etienne. Si on fait bien les choses, le reste suivra. C’est le genre d’opportunité que nous recherchons. On veut s’appuyer sur des connexions émotionnelles très fortes pour bâtir là-dessus et apporter de la valeur. »
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