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ASSE : Caïazzo fait les comptes, un désastre à venir pour la L1 et la L2 ?

Dans les colonnes du Parisien, Bernard Caïazzo a fait les comptes sur ce que coûterait la crise du coronavirus au foot français. La note pourrait faire très mal.

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But ! Football Club
20 mars 2020 10h00

Président du Conseil de Surveillance de l’ASSE mais également du syndicat Première Ligue, Bernard Caà¯azzo s’est exprimé ce vendredi matin dans les colonnes du ‘Parisien’. Le dirigeant a déjà fait les comptes pour le football franà§ais et il craint de voir atteindre le milliard d’euros de pertes financières. S’il répète que le foot est secondaire par rapport à la crise du coronavirus, Bernard Caà¯azzo s’est quand màªme mis en recherche de solutions pour « sauver le football franà§ais et européen ».

1 milliard de pertes, des clubs en banqueroute

Pràªt à étendre la saison jusqu’en juillet, août ou màªme septembre – au delà du chiffre donné par Noël Le Graët de 15-20 juillet, Caà¯azzo craint plus que tout de ne pas voir finir la saison : « Il y aurait des conséquences désastreuses, avec des pertes financières estimées à 500 Mâ‚¬. Et une deuxième vague de 400 Mâ‚¬ de manque à gagner à prévoir sur le mercato car la France est un pays formateur, qui a besoin de vendre pour équilibrer ses comptes. Mais les autres championnats vont aussi àªtre fortement impactés, ils seront donc moins acheteurs. Au total, le foot franà§ais pourrait se retrouver avec près de 1 milliard de pertes. On pourrait vite se retrouver en situation de banqueroute ».

Le chômage partiel, un simple gain de temps ?

Pour lui, la mise en chômage partiel des salariés du football n’est pas une solution : « Cela permet juste de gagner un peu de temps. Dans une entreprise, quand vous n’avez plus de rentrées d’argent, c’est comme quand vous n’avez plus de sang neuf dans votre corps. Comme l’a dit le patron de la Bundesliga : « Notre produit n’existe plus. Nous n’existons plus ». La priorité est de vaincre ce virus. Alors l’économie se remettra en route. Le paramètre le plus important est la date de fin de la pandémie. Mais personne ne le maà®trise ».

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Dans les colonnes du Parisien, Bernard Caïazzo a fait les comptes sur ce que coûterait la crise du coronavirus au foot français. La note pourrait faire très mal.

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20 mars 2020 10h00

Président du Conseil de Surveillance de l’ASSE mais également du syndicat Première Ligue, Bernard Caà¯azzo s’est exprimé ce vendredi matin dans les colonnes du ‘Parisien’. Le dirigeant a déjà fait les comptes pour le football franà§ais et il craint de voir atteindre le milliard d’euros de pertes financières. S’il répète que le foot est secondaire par rapport à la crise du coronavirus, Bernard Caà¯azzo s’est quand màªme mis en recherche de solutions pour « sauver le football franà§ais et européen ».

1 milliard de pertes, des clubs en banqueroute

Pràªt à étendre la saison jusqu’en juillet, août ou màªme septembre – au delà du chiffre donné par Noël Le Graët de 15-20 juillet, Caà¯azzo craint plus que tout de ne pas voir finir la saison : « Il y aurait des conséquences désastreuses, avec des pertes financières estimées à 500 Mâ‚¬. Et une deuxième vague de 400 Mâ‚¬ de manque à gagner à prévoir sur le mercato car la France est un pays formateur, qui a besoin de vendre pour équilibrer ses comptes. Mais les autres championnats vont aussi àªtre fortement impactés, ils seront donc moins acheteurs. Au total, le foot franà§ais pourrait se retrouver avec près de 1 milliard de pertes. On pourrait vite se retrouver en situation de banqueroute ».

Le chômage partiel, un simple gain de temps ?

Pour lui, la mise en chômage partiel des salariés du football n’est pas une solution : « Cela permet juste de gagner un peu de temps. Dans une entreprise, quand vous n’avez plus de rentrées d’argent, c’est comme quand vous n’avez plus de sang neuf dans votre corps. Comme l’a dit le patron de la Bundesliga : « Notre produit n’existe plus. Nous n’existons plus ». La priorité est de vaincre ce virus. Alors l’économie se remettra en route. Le paramètre le plus important est la date de fin de la pandémie. Mais personne ne le maà®trise ».

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