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Ligue 1 : le patron de Canal+ renvoie tous les contestataires dans les cordes !
Le patron de Canal+ Maxime Saada a répondu aux les dirigeants qui estiment que le paiement de la prochaine traite doit être versée comme prévu avant la crise sanitaire.
Dimanche 5 avril, Canal+ devait payer 110 M€ aux clubs franà§ais au titre des droits TV de Ligue 1. La chaà®ne cryptée n'a pas payé et ne compte pas passer à la caisse. Maxime Saada s'en explique encore une fois et répond fermement à la LFP qui assure de son côté ne pas comprendre cette décision.
« Ce qui est prévu, c'est que quand on n'est pas livré, on ne paye pas. On n'a fait qu'appliquer nos droits. Il n'y a aucun lien dans le contrat entre le nombre de matches joués et le paiement. Il y a des échéances et une mécanique juridique qui implique que quand on n'est pas livrés, on ne paye pas. C'est assez classique, a déclaré Saada sur les ondes d'Europe 1. Le calcul de la Ligue de Football avec ses approximations et le nombre de matches en plus d'àªtre faux n'est màªme pas pertinent puisqu'il n'y a rien dans le contrat qui fait le lien avec la mécanique évoquée par la Ligue. »
????Droits TV : Le 5 avril, l'OM devait encaisser 13,90M€ de part relative à la « notoriété ». Si la Ligue 1 ne reprend pas d'ici au 5 juin, prochaine date de versement, l'OM ne touchera pas les 16,90M€ prévus initialement. Soit un manque à gagner de 30,8M€. (@lequipe) #TeamOM pic.twitter.com/LFGxGpr64J
— Guillaume Tarpi (@GuillaumeTarpi) April 5, 2020
Saada assure défendre les intéràªts du groupe Canal+, qui subit lui aussi de plein fouet la crise du coronavirus. « Nous, on n'est pas une banque. Ma responsabilité est d'assurer la pérennité du groupe Canal+ qui lui aussi subit la crise. Nous aussi on est affectés par les offres sport et la perte d'attractivité. De plus, on subit l'arràªt de plein fouet de la publicité. On n'a pas à assurer la trésorerie des clubs de foot franà§ais, on applique un contrat et la loi en réalité, c'est assez simple, a-t-il poursuivi droit dans ses bottes. On n'a pas que la Ligue 1. On a 50 droits dans nos 40 pays. On ne va pas discriminer pour la Ligue et pour le football franà§ais. Tous les opérateurs ont suspendu les paiements avec la suspension des championnats. C'est un sujet dont tout le monde parle en Italie, en Espagne, en Angleterre et aux à‰tats unis. C'est une situation inédite, mais pas exclusive à la France et au championnat franà§ais. »