Equipe de France : Didier Deschamps règle le cas Mbappé et adoube Zidane pour lui succéder

Dans les colonnes de L’Equipe ce jeudi soir, Didier Deschamps a dévoilé les raisons de son départ de l’équipe de France en 2026, évoqué son avenir, le retour de Kylian Mbappé… et a tendu la main à Zinédine Zidane. Morceaux choisis.

Sur sa décision de partir

« Il était clair dans ma tête que la Coupe du monde 2026 serait la deadline. Pour moi, ça ne change rien : je reste sur les objectifs de mars, la qualification et puis après l’objectif d’aller à cette Coupe du monde, avec la même détermination, la même énergie. Je n’ai pas de fatigue ni d’usure, mais j’estime que j’aurai fait mon temps. Toutes les bonnes choses ont une fin ».

Sur la suite

« J’arrête, mais je ne suis certainement pas à la retraite (…) L’après ? Je déciderai par rapport à ce qu’on va me proposer… Il y a plein de possibilités. Sincèrement, je sais qu’il ne faut jamais dire jamais, mais je ne me vois pas être sélectionneur d’une autre équipe nationale (…) Entraîner un club, comme le PSG ? Je ne ferme pas de porte, je serai disponible. Mais je n’ai rien en tête pour le moment. Selon les propositions, je choisirai. Je ne m’interdis rien. »

Sur l’option Zinédine Zidane

« Il y a beaucoup de respect entre nous. On s’est vus la dernière fois à l’été 2023, on doit se revoir l’été prochain, pour les mêmes raisons. Zizou est un très bon candidat, naturel et j’ajouterai attendu. Après, je ne sais pas s’il en aura envie (…) C’est un très bon candidat, naturel. Après, c’est sa décision, et celle du président. »

Sur le retour en Bleus de Mbappé

« En mars ? Évidemment qu’il sera là (…) s’il ne lui arrive rien d’ici là. Il est très attaché à l’équipe de France, même s’il a eu une période personnelle compliquée. Il a retrouvé tous ses moyens et, forcément, ça se voit dans son jeu, et dans sa tête aussi (…) Le capitanat ? L’automne ne remet pas en cause son leadership par rapport à ce qu’il a fait et ce qu’il est capable de faire. Je n’ai pas de raisons aujourd’hui de dire qu’il ne sera pas capitaine en mars (…) De mon côté, oui, il sera capitaine. Mais si, à travers une discussion, il y a des éléments que je n’ai pas aujourd’hui, qui puissent amener à réfléchir… C’est seulement par rapport à lui. »