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Lionel Potillon sous le maillot de l'ASSE.
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ASSE : quand les Verts humiliaient l’OM et que Geoffroy-Guichard tremblait

Demain samedi, au stade Vélodrome, aura lieu la traditionnelle affiche de la Ligue 1, OM-ASSE. Une rencontre qui, au cours du passé et à Geoffroy-Guichard, avait vu les Verts infliger un sérieux revers aux Marseillais.

Autre temps, autres pronostics. Et il est une évidence que les supporters de l’ASSE d’aujourd’hui redoutent particulièrement le déplacement de demain, samedi, sur le terrain de l’Olympique de Marseille dans le cadre de la 22e journée de Ligue 1. Et pour cause, l’effectif marseillais est d’un tout autre calibre que celui des Verts et quand on connait la faculté des joueurs stéphanois à ne pas prendre de points en terres adverses depuis le début de la saison (2 seulement), on s’inquiète pour les 90 minutes à venir dans l’enceinte surchauffée du stade Vélodrome.

L’autre temps, c’était il y a près de 25 ans lorsque l’OM avait rendu visite à l’ASSE dans son chaudron de Geoffroy-Guichard. Les Verts, qui étaient remontés en L1 quelques mois auparavant, affrontaient alors un OM plus costaud, certes, mais allait vivre un enfer 90 minutes durant, mené à la pause 4-0 (5-1 au final avec un quadruplé du Brésilien Alex et un but de Lionel Potillon) et qui avait même vu ses supporters quitter le stade bien avant la fin de la rencontre. L’un des acteurs de cette rencontre, Fabien Boudarène, est revenu sur ce match exceptionnel du mois de décembre 1999 pour le compte du podcast Dessous de Verts. Avec des propos retranscrits par le site Poteaux Carrés.

« C’est la première fois qu’à Geoffroy-Guichard j’avais des frissons pareils »

« Le 5-1, j’entre en cours de partie et donne le dernier but à Alex. Pour tous ceux qui étaient sur le terrain ce jour-là, ce n’est pas des blagues, le terrain tremblait… Il faut savoir que le terrain de Geoffroy-Guichard est fait sur des mines, il y a des galeries en-dessous. Le terrain tremblait. On avait trop peur en fait. C’est la première fois qu’à Geoffroy-Guichard j’avais des frissons pareils. Sur le terrain, tellement on était en confiance et qu’on était chauds bouillants, on chantait. On chantait pendant qu’on courait. On chantait ! C’était terrible. C’est une anecdote réelle, on chantait le chant des supporters pendant qu’on jouait tellement on était dedans, tellement le public nous a transportés. C’était la folie. Je n’avais jamais vu ça. Je n’ai jamais reconnu ça. Ce 5-1 contre Marseille, c’était fantastique. »

Une autre époque…

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