Real Madrid : les 4 raisons pour lesquelles Florentino Perez a viré Ancelotti

L’horloge de Santiago-Bernabeu indiquait 20h15 lundi soir lorsque le président du Real Madrid Florentino Perez a prononcé ces paroles fatidiques : ‘Le comité de direction a pris la décision de destituer Carlo Ancelotti.’ Le technicien italien n’ira donc pas au bout de son contrat, qui courait jusqu’en juin 2016.

Son départ ne fait l’unanimité ni auprès des joueurs, ni auprès des supporters. Voici, d’après le grand quotidien espagnol ABC, les quatre raisons qui ont néanmoins conduit Perez à indiquer la porte de sortie à celui qui, il y a un an, soulevait la dixième Ligue des champions de l’histoire du club merengue.

Un manque d’autorité sur les stars du vestiaire

Le positionnement récent de Sergio Ramos, habituel arrière central, en numéro 6 illustre les réticences d’Ancelotti à envoyer ses cadres sur le banc : le Mister a préféré titulariser l’un des poids lourds du vestiaire au détriment de joueurs au CV moins clinquant mais plus à màªme de tenir ce rôle (Illaramendi, Lucas Silva, Khedira…). Ce qui lui vaut de passer pour un entraà®neur ‘mou’.

Des changements qui ne changent rien

C’est l’un des reproches les plus anciens formulés à l’encontre d’Ancelotti. Celui-ci ne fait pas partie des entraà®neurs capables, en fonction des munitions présentes sur son banc de touche, de bouleverser le cours d’une partie. L’ancien coach du PSG procède en général à des remplacements tardifs, souvent poste pour poste. Ce que Florentino Perez n’a pas manqué de relever.

Le problème des coups de pied arràªtés jamais réglé

Le FC Barcelone lors du Clasico en mars (tàªte de Jérémy Mathieu sur coup franc), l’Atlético pour un succès humiliant (4-0) un mois plus tôt… Les adversaires du Real Madrid sont trop souvent parvenus à marquer sur coups de pied arràªté cette saison. Et jamais les Merengue n’ont semblé progresser dans ce domaine. Perez s’en est souvenu au moment de décider de l’avenir de son entraà®neur.

Une préparation physique ratée

Une équipe doit atteindre son pic de forme aux mois de mars, avril et mai, lorsque le sort d’une saison se joue. Cristiano Ronaldo et sa bande, eux, n’ont jamais paru aussi explosifs que durant leur série de 22 succès d’affilée entre septembre et décembre 2014. En revanche, et à l’image de l’international portugais, on a vu un Real fatigué en 2015. Ancelotti paie aussi cette erreur de son staff.