Si Gianni Infantino, le président de la FIFA, a joué publiquement le jeu de l'UEFA face à la Superligue, il semblerait que cette prise de parole « politique » traduise surtout un double-jeu de la part de l'instance mondiale.
Selon le New York Times, la FIFA avait été informée dès janvier par les douze clubs frondeurs de Super League (Real Madrid, Barcelone, Atlético Madrid, Juventus Turin, AC Milan, Inter Milan, Manchester United, Manchester City, Liverpool, Arsenal, Tottenham, Chelsea). En effet, des réunions se seraient même tenus en secret entre les dirigeants des grands clubs et les collaborateurs d'Infantino.
La FIFA a vacillé face à l'offre des séparatistes de la Super League mais…
Conscients que l'appui de la FIFA était nécessaire pour la mise en œuvre du projet Super League, les clubs séparatistes de l'UEFA avaient proposé un deal pour convaincre l'instance mondiale. D'après le New York Times, la FIFA se serait vu offrir, en échange de son approbation, « la participation (à titre gratuit) d'une douzaine de ses équipes phares à une Coupe du monde annuelle des clubs sous l'égide de la FIFA ».
Bien que sensible à cette offre, la FIFA n'a pris officiellement position, sans pour autant révéler les plans des frondeurs à l'UEFA… Attendant d'abord de voir l'impact médiatique de la révolution annoncée. Des révélations qui explique le silence radio de Gianni Infantino dans les premiers jours de l'annonce du projet Super Ligue.