Chronique – Sa Coupe du monde à ELLE : Le monde Bleu des bisounours

Pas tactique, pas physique, mais moments insolites et belles histoires qui intéresseront celles et ceux qui ne connaissent rien au ballon rond. C'est parti.

On connaissait le délicieux « l'essentiel c'est les 3 points » ou le fameux « on monte en puissance », mais désormais, place à l'incontestable « le groupe vit bien ». Parce que dans le monde bleu des Bisounours, nos Franà§ais nagent en plein bonheur ! Depuis leur arrivé au Brésil, les joueurs nous rabâchent qu'ils sont les meilleurs amis du monde et qu'ils veulent tous jouer dans le màªme club (si, si, c'est màªme Patrice Evra qui le dit !). Alors certes, certains supporters rabat-joie n'en n'ont que faire et attendent seulement d'eux des résultats. Mais à ce que j'ai pu observer, la plupart d'entre nous – et j'en fais partie – attendent de ce groupe de la joie, du plaisir, du divertissement. Plus que des matchs, la Coupe du Monde c'est un peu la saga de l'été, le Secret Story du football diffusé tous les soirs au JT de 20h. Et à l'image du célèbre jeu télévisé, on prend de leurs nouvelles chaque jour : qui est éliminé du onze ? Qui est le plus supporté ? A une époque, on avait màªme eu : qui a trahi les autres ?

Attitudes et Selfies

Mais ce groupe qui vit bien, est-il vraiment sincère ? Parce que j'ai fouillé un peu dans le passé lointain (2010, une éternité) et à ce petit jeu-là , les Franà§ais semblaient également bien partis ! C'est simple, en apparence les Bleus s'entendent toujours bien. Mais je maintiens : cette année, ce ne sont pas que des paroles. Il suffit de regarder leur attitudes ou les selfies postés sur les réseaux sociaux : Karim Benzema a déjà remplacé Francky par Antoine Griezmann, son nouveau meilleur pote avec lequel il apparait sur toutes les photos, et Rio Mavuba et Mamadou Sakho sont amoureux comme au premier jour, roulant-boulant dans l'herbe fraà®che. En bref, ils s'amusent.

Le cas Giroud ? Vous chipotez ! Vous le savez, il en faut toujours un qui fasse la tronche, sinon les journalistes n'ont plus rien à dire ! En 2010, pas de jaloux, tout le monde s'y était collé, mais cette année, retour aux classiques : c'est son tour ! Vu qu'il est mignon, c'est mieux que ce soit lui plutôt que Stéphan Ruffier, à§a passera mieux auprès d'une bonne partie de la population”¦Mais il y a une question que vous vous posez tous : d'où vient ce soudain changement de comportement ? Selon le vice-président de la FFF, rien n'est calculé mais les joueurs ont juste pris conscience d'une chose essentielle : on n'a rien sans rien. ‘On a fait comprendre aux joueurs qu'avoir une relation paisible avec le grand public et les supporteurs se travaillait.’ Ah bon ? Six ans de problèmes médiatiques résolus par une leà§on de savoir-vivre. Elle n'est pas belle la vie ?

Candice Bordet

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