FC Nantes : Miguel Cardoso, un problème à la Conceiçao à gérer

Confronté au màªme souci d’intégration, Sergio Conceià§ao avait su retourner la situation.

Lundi, Presse Océan a mis au grand jour les relations difficiles entre Miguel Cardoso et certains cadres du FC Nantes, réfractaires à ses méthodes. En effet, Ciprian Tatarusanu, Nicolas Pallois ou encore Emiliano Sala n’apprécieraient que modérément la rigueur de leur nouveau coach arrivé cet été en provenance de Rio Ave. Les trois hommes songeraient màªme à un départ.

Si les débuts avec Cardoso sont compliqués, il n’y a pas cependant matière à s’inquiéter plus que cela màªme si le dernier match amical face à Avranches (0-2) a quelque peu plombé les belles promesses des premiers matches amicaux.

Conceià§ao avait dû crever l’abcès

En effet, à son arrivée dans la Cité des Ducs, Sergio Conceià§ao avait aussi provoqué pas mal de réticences. Certes, l’actuel coach du FC Porto avait eu, de son côté, davantage des soucis avec l’encadrement. En décembre 2016, moins d’un mois après sa signature, la situation avait conduit à une mise au point musclée en conférence de presse : « Je ne comprends pas certaines choses. Je suis employé du FC Nantes. Je dois défendre le club « à la mort » ! Je ne suis pas là pour mettre la merde. Ici, je vois bien que quelque chose ne marche pas bien. Je l'ai senti. J'arrive à 8h le matin, je repars à 8h le soir, ce n'est pas normal qu'on dise que je ne dis pas bonjour », déplorait l’intéressé, dont le coup de gueule avait permis de crever l’abcès et de repartir sur de meilleures bases avec tout le monde.

Cardoso à la croisée des chemins

Le principal souci de Miguel Cardoso, c’est que sa méthode a braqué les acteurs directs de ses résultats. Ceux qui seront censés le conforter dans son statut et qui pourraient décider de le lâcher en cours de route. Désormais deux options s’offrent à lui : soit il arrondit les angles avec ses joueurs, soit il va au bout de ses idées en se débarassant des frondeurs. Dans tous les cas, il paraà®t évident que Cardoso ne peut pas laisser couler.

Arnaud Carond