AS Monaco : quand le club joue un peu trop les victimes…

Le club refuse d’installer son siège social en France, contrairement à ce qu’exigent la plupart des autres clubs de Ligue 1. Un tel déménagement obligerait en effet l’ASM à se soumettre au régime d’imposition franà§ais, bien moins avantageux que celui de la Principauté.

À l’issue de l’audience, et alors qu’un premier verdict devrait àªtre rendu la semaine prochaine, la directrice administrative du club, Olga Dementyeva, s’est plaint du temps perdu suite à ces différentes démarches juridiques.

‘Ce calendrier a une influence sur les transferts. Nous avons déjà perdu pratiquement un mois. Depuis la décision du 21 mars, nous sommes bloqués, tous les transferts sont gelés. Nous avons perdu certains joueurs à cause de cette incertitude. Dès la reprise du championnat au mois d’août, si vous ne statuez pas sur le différé, nos joueurs seront démotivés. De màªme pour nos sponsors, ils ne signeront pas des contrats de 11 mois. Ils nous disent qu’ils ne veulent pas s’engager car ils n’ont pas de certitudes, ils ne savent pas si on sera toujours dans le championnat franà§ais à la fin de la saison. Quand l’actionnaire est arrivé, il y avait des conditions de bases, une certaine sécurité juridique. On ne peut pas changer les règles en cours de route.‘

Qu’on partage ou non la position du club, là n’est pas la question. Mais prétendre que Monaco est ‘bloqué’ sur le marché des transferts, franchement, cela ne s’est pas vu : le club a déjà dépensé presque 150 millions d’euros ! Qu’est-ce que ce serait sinon…