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FC Nantes – L'analyse de Charles Guyard : « Et pourtant, il y avait la place… »

Les Canaris, généreux mais maladroits, ont concédé le nul (1-1) ce dimanche à la Beaujoire face à Metz. Si le penalty qui a coûté l’égalisation est litigieux, la parité reste néanmoins logique.

« Limpide » , « pressing », « séquence à une touche », des « occasions ». A entendre cette énumération, on a eu l'impression, ce dimanche, de faire un plongeon un quart de siècle en arrière, à cette époque du fameux Jeu à la Nantaise dont Christian Gourcuff n'a jamais caché son admiration. Seulement voilà, puisqu'on est en 2020, il a fallu revoir un peu le lexique. L'entraîneur des Canaris l'a complété : « regret », « relâchement », perte de « lucidité »… Au final, cela a donné un match nul face à Metz en raison, notamment, d'un « coup du sort », en l'espèce ce penalty accordé aux Grenats dans les arrêts de jeu de la première période, transformé avec l'aide du poteau par Leya Iseka après une main involontaire de Fabio.

Une (nouvelle) hérésie pour le technicien breton puisque cette sanction (confirmée via le var), il est vrai, a été d'une grande sévérité. « On n'est pas dans l'esprit du jeu, l'arbitre applique des règlements même s'ils sont bêtes (les règlements, NDLR) ». Reste que cette égalisation messine n'est pas non plus arrivée au hasard. Car s'il faut reconnaître que les Jaune et Vert ont offert quarante bonnes premières minutes, avec des intentions louables, il y a donc eu ce « relâchement » avant l'entracte durant lequel les hommes d'Antonetti ont poussé pour obtenir l'objet de cette égalisation certes litigieuse.

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