à‰quipe de France : Blanc, Deschamps… Diarra tire dans tous les sens !

‘Les Bleus, c’est fini‘ , annonce le milieu défensif Lassana Diarra ce mardi matin dans L’à‰quipe. Avec ce que le joueur de l’Anzhi Makhachkala balance sur le sélectionneur Didier Deschamps, il n’avait pas besoin de le préciser pour qu’on le devine.

Principal grief de l’ancien joueur du Real Madrid, sa non-convocation pour les matches face au Bélarus et la Finlande en septembre dernier, contrairement à ce que le technicien tricolore lui aurait laissé entendre : ‘Quand j'ai découvert la liste”¦ Rarement je n'ai été autant surpris.’ Et s’il avait bien été retenu, en octobre, pour les rencontres face au Japon et l’Espagne, Diarra, qui avait dû renoncer à cause d’une douleur au dos, ne se fait pas d’illusions sur les motifs de cette convocation : ‘Il n'avait plus personne au milieu ! Et j'étais toujours dans mon club exotique. Encore une fois, j'aurais aimé qu'on me dise la vérit锦‘

Le terme ‘exotique’ avait été employé par Deschamps lui-màªme pour évoquer l’Anzhi Makhachkala, ce que le joueur de 28 ans n’a toujours pas digéré : ‘Si vous saviez le nombre de joueurs qui m’appellent pour rejoindre l’Anzhi… Quel monde d’hypocrites ! Vous croyez que les deux derniers sélectionneurs de l’équipe de France n’accepteraient pas d’aller entraà®ner l’Anzhi ?‘

Les ‘passe-droits’ de Blanc

Autre cible de Diarra, le prédécesseur de Deschamps à la tàªte des Bleus, Laurent Blanc, lequel avait un jour justifié la non convocation du joueur par son manque de temps de jeu au Real Madrid. ‘J'ai toujours fait mes trente matches au Real, proteste le principal intéressé. Qui au Real à part Casillas, Sergio Ramos, Xabi Alonso et Cristiano Ronaldo dispute tous les matches ? Qui ? (”¦) Je respecte ses choix mais pas ses justifications.’

Enfin, Diarra accuse Blanc d’avoir accordé certains traitements de faveur : ‘Je suis arrivé en retard avec Laurent Blanc en octobre 2010. Une belle histoire. Le sélectionneur, au moment où j'arrive à Clairefontaine, sait que je ne suis pas responsable. Blanc connaissait la vérité mais cela ne l'a pas empàªché de parler en conférence de presse de mon retard. Il a protégé quelqu'un (Karim Benzema, également en retard, et que Diarra avait attendu, Ndlr). Je n'accepte pas ce qu'a fait Blanc. Cela faisait un moment que je n'étais pas venu et on parle de moi en mal. Ce qui m'énerve le plus, c'est de voir les passe-droits que certains ont eus en équipe de France alors qu'ils évoluaient en Ligue 1.’

Le compteur de sélections du natif de Paris devrait donc s’arràªter à 28.