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Quand Scolari se paie les banquiers
Franchement nommé sélectionneur du Brésil, Felipe Scolari a déjà envoyé du lourd lors de sa conférence de presse de présentation : « Si vous ne supportez pas la pression, allez travailler à la Banque du Brésil, assis dans un bureau à ne rien faire.
Franchement nommé sélectionneur du Brésil, Felipe Scolari a déjà envoyé du lourd lors de sa conférence de presse de présentation : « Si vous ne supportez pas la pression, allez travailler à la Banque du Brésil, assis dans un bureau à ne rien faire. »
Un discours volontairement populiste qui passe plutôt bien en temps de crise ”¦ Sauf auprès des banquiers brésiliens qui ont publié un communiqué pour réagir : « Non seulement Scolari ne respecte pas les employés de la banque, mais il démontre aussi son ignorance de la réalité du travail dans le système financier national. Environ 1200 personnes sont en arràªt de travail chaque mois pour des raisons de santé, suite aux pressions qu'ils subissent pour atteindre les objectifs de production. Luiz Felipe Scolari a mal commencé son nouveau travail d'entraà®neur du Brésil. Espérons qu'il ne soit pas aussi dépassé dans le football qu'il l'est sur les connaissances des conditions de travail dans les banques. »