CdF : le CA Bastia, dernier représentant Corse et fier de l’être !

En venant à bout du Sporting Club de Bastia (victoire 2-0), le CA Bastia, pensionnaire de national, a réalisé l'un des exploits de ces 32^e de finale de la Coupe de France. Joint par butfootballclub.fr, le président du club, Antoine Emmanuelli, nous a accordé un entretien.

But ! : Président, quel est votre sentiment après l'exploit réalisé par votre club face au Sporting club de Bastia ?

Antoine Emmanuelli : Battre le Sporting, c'est un exploit. On est vraiment très heureux pour tout le football corse. L'équipe a fait un match énorme, il faut maintenant savourer cette qualification et penser au championnat (le CA Bastia est neuvième en national).

Vous àªtes maintenant le dernier représentant Corse, c'est une fierté ?

C'est une grande fierté mais c'est aussi une grande responsabilité. On se doit de faire honneur à tout le football corse qui le mérite.

L'atmosphère autour du football en Corse est souvent montré du doigt, souhaitez vous donner une autre image ?

En Corse, on adore le football. Le match face au Sporting s'est déroulé à Ajaccio, où l'on a été formidablement accueilli. Les supporters du SCB nous ont màªme applaudis, c'était magique. C'est cette image là du football corse que l'on souhaite donner. Et c'est la vraie.

Justement, dans quel stade se déroulera le seizième de finale face à Brest ?

Le match devrait se dérouler à Furiani, c'est ce que l'on souhaite. Le stade Armand Cesari est suspendu pour le SCB donc il ne devrait pas y avoir de problèmes. La pelouse n'était pas pràªte pour le match de dimanche dernier face au SCB mais j'ai bon espoir que ce soit le cas face au Stade Brestois.

Au prochain tour le CA Bastia affrontera un autre club de l'élite, Brest, pensez-vous qu'un exploit est encore possible ?

Comme on dit souvent dans le football tout est possible. Cependant il faut rester humble et se concentrer sur le jeu uniquement. On aura le soutien de toute une à®le donc pourquoi ne pas croire à un nouvel exploit ?

Propos recueillis par Benjamin TRYOEN