Une nouvelle folie qui met un peu plus de pression sur le staff et l’effectif, condamnés à dominer une Ligue 2 qui écarquille les yeux.
La Ligue 1 a le Paris-Saint-Germain, la Ligue 2 l’AS Monaco. Pour ces enfants de (nouveaux riches) chacun son terrain de jeu. En attendant de jouer dans la cour des grands, le club de la Principauté en met plein la vue à ses petits camarades du bac à sable. Dernier caprice en date, l’attaquant Lucas Ocampos (River Plate, 18 ans), un futur ‘Trezegol’ dont l’arrivée sur le Rocher devrait àªtre effective d’ici demain, une fois passée la visite médicale. Le principal intéressé, lui, a encore du mal à réaliser. ‘Je ne m'y attendais pas, a-t-il réagi sur le site officiel de son club. J'ai appris il y a deux jours que tout était plus moins arrangé.’
Déjà très actifs cet été sur le marché estival, les dirigeants monégasques (ou plutôt russes) vont tout simplement battre le record historique de la plus grosse transaction jamais effectuée par un club de L2. D’ailleurs, ils le détenaient déjà avec l’achat du Marocain Nabil Dirar pour 10 M € en janvier dernier. Cette fois, on parle de 16 M € (14 M € + 2 M € de bonus) pour le prometteur Sud-Américain. Selon l’Equipe, cette somme se répartit entre River Plate (propriétaire du joueur à hauteur de 50%), Quilmes (le club formateur d’Ocampos) et un groupe d’investisseurs qui possédaient 35% de ses droits. Le contrat porterait jusqu’en 2018.
Pas le droit à l’erreur
Si l’on ajoute à cela les autres renforts payants récemment arrivés, (Tzavellas, Ndinga, Poulsen) et ceux qui pourraient encore débarquer (Capuano, Msakni), le montant de l’enveloppe transferts s’élève à 30 M € pour l’ASM. Màªme en L1, il n’y a pas grand monde qui pourrait rivaliser…
En attendant de découvrir sa nouvelle pépite, Monaco a assuré l’essentiel, hier soir, au Stade Louis-II, en venant à bout d’Istres (3-2), après avoir été mené de deux buts. Deuxième du championnat après trois journées, la formation entraà®née par l’Italien Claudio Ranieri sait qu’elle n’a pas le droit à l’erreur. Tout autre résultat final qu’une remontée en L1 serait vécu comme une catastrophe… industrielle.
A. B.