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Lille – EXCLU Partouche n’a pas aimé la gestion du cas Landreau
La gestion du cas Mickaël Landreau et son éviction continuent de faire du bruit dans l’environnement du LOSC.
Le deuxième actionnaire du club nordiste avec 40 % des parts, Isidore Partouche, n’a pas apprécié…
Alors qu’une majeure partie des supporters nordistes regrettent que le portier du doublé Coupe de France-Championnat 2011 ait été poussé progressivement vers la sortie, le deuxième actionnaire du club lillois, Isidore Partouche, n’a – c’est un euphémisme – pas aimé du tout l’animation qui règne autour du LOSC et ce qu’il estime àªtre un manque de classe à l’écart de l’ancien Nantais, notamment en matière de communication autour de son départ. Et ce màªme si, dans ce dossier, les torts entre le LOSC et Landreau sont partagés et qu’il était finalement temps que les relations entre les deux parties se terminent.
‘On aurait pu attendre deux, trois semaines et le mercato hivernal et faire à§a en douceur avec un transfert normal’, nous a expliqué samedi après-midi en marge du match de Coupe de France Saint-Amand-Le Havre (1-3) le casinotier, qui détient 40% du capital de SOCLE, la holding qui contrôle le club. Isidore Partouche regrette le départ de Mickaël Landreau – ‘Un homme bien et de qualité’ – et s’interroge ouvertement sur la gestion opérationnelle et sportive du LOSC.
Ce n’est pas tout : à l’heure où le président Michel Seydoux est resté en retrait sur le dossier Landreau et doit faire face sur fond de vente à la première crise majeure du club depuis plusieurs saisons, Isidore Partouche compterait également mettre un terme au contrat de sponsoring qui lie son groupe au LOSC depuis de longues saisons. Le fameux P des casinos Partouche disparaà®trait ainsi à terme des maillots lillois ainsi que toute la manne financière qui découle du partenariat et du contrat de sponsoring entre le groupe Partouche et le LOSC.
L’arràªt total du sponsoring ?
Isidore Partouche est également revenu sur la fin de non-recevoir de LMCU, la communauté urbaine de Lille dirigée par Martine Aubry, au sujet de sa proposition pour le naming d’un Grand Stade toujours sans nom ni candidats sérieux au naming, justement, à hauteur de 2 Millions d’euros par an.
Il rappelle qu’il est présent auprès du club depuis les heures sombres de la fin des années 90, quand le LOSC évoluait en Ligue 2 et quand, sous tutelle municipale, il n’attirait que de rares partenaires. Ce dossier s’inscrit également sur fond d’attribution il y a quelques années du casino de Lille au concurrent, Barrière, alors détenu par le groupe hôtelier Accor. Curieusement, une personne chargée du dossier et de l’appel d’offre à la mairie de Lille aurait d’après certains échos – c’est du conditionnel – rejoint Accor quelques temps après l’attribution du casino à Barrière.
Enfin, Isidore Partouche nous a expliqué qu’il ne sortirait peut-àªtre pas du capital du LOSC si daventure Michel Seydoux parvenait à vendre ses parts. Une hypothèse qui n’est de toute faà§on absolument pas d’actualité malgré l’officialisation de la recherche d’un repreneur par Michel Seydoux puisque personne de sérieux et de crédible ne s’est encore manifesté pour racheter les 60% du club détenus par Seydoux. Ce dossier est à l’heure actuelle totalement au point mort.
Olivier MAILLARD, à Lille
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