La saison 2022-23 sera-t-elle celle du changement dans le rapport entre les ultras et les autorités ? Jusqu'à présent, les premiers avaient opté pour l'épreuve de force, même s'ils n'avaient aucune chance de l'emporter. Mais depuis août, certains groupes ont préféré la coopération et force est de constater que cela porte ses fruits. Les ultras amiénois ont ainsi pu utiliser des fumigènes lors de la réception de l'ASSE le 22 octobre alors que ceux du PSG ont pu se rendre à Lens le 1er janvier alors qu'ils avaient initialement été de déplacement. Cela parce qu'ils ont eux-mêmes proposé un trajet et un encadrement qu'ils s'engageaient à respecter.
Cette semaine, les ultras de l'ASSE ont décidé de marcher sur les traces des Parisiens en prévision du match à Nîmes lundi prochain. La préfecture du Gard a mis en place des modalités de déplacement trop compliquées à gérer pour un jour de semaine. Plutôt que de se braquer, de boycotter ou de tenter d'y aller en force, les Stéphanois ont fait une contre-proposition. Ils demandent à l'heure du départ pour le stade des Costières soit reportée d'une heure, de 18h30 à 19h30. Et qu'il n'y ait pas que les bus qui soient autorisés mais également les voitures car nombre d'entre eux ne comptent pas poser un jour pour effectuer le court trajet Saint-Etienne-Nîmes (2h30) et donc se rendre dans le Sud en véhicule particulier dès la fin de leur travail. La préfecture n'a pas encore donné sa réponse mais devant tant de bonne volonté, il serait dommage qu'elle refuse…