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Ligue 2

ASSE : il y a un an, un repreneur expliquait pourquoi l’ASSE est invendable…

Flash back sur les propos tenus par Olivier Markarian sur la vente de l’ASSE, il y a tout juste un an…

Candidat au rachat des Verts il y a un an, Olivier Markarian avait demandé un rapport au cabinet Financial avait de réaliser un audit de l'ASSE. Et au terme de cet audit, il avait regretté que la data room de KPMG, en charge de la vente du club, ait caché certaines données. Dans l'article publié par Le Monde, il était précisé que ces données restées inaccessibles étaient « les fichiers comptables informatisés d’ASSE Groupe, la holding qui chapeaute le club, les plaquettes des comptes détaillés et la liasse fiscale au 30 juin 2021, les procès-verbaux des réunions du conseil de surveillance tenues sur l’année 2021, le contrat du président exécutif Jean-François Soucasse, les contrats des agents lors des transferts, le montant total des commissions dues à ces derniers, l’identité des joueurs dont la cession est budgétée pour la saison 2021-2022 à 19,5 millions d’euros… »

« On ne peut pas faire une offre sur un club de football sans avoir la possibilité d’accéder à toutes les données »

Suite à quoi Olivier Markarian avait envoyé un mail à Bernard Caïazzo et Roland Romeyer : « Il est inconcevable de se positionner pour l’achat d’un club basé sur des chiffres vieux de seize mois. La rétention d’information que vous opérez, l’impossibilité de communiquer et la perte de temps qui en résulte de manière générale dans ce processus est une aberration et le sera pour n’importe quel repreneur. Nous sommes prêts aujourd’hui à réallouer 40 M €. Il s’agit ici d’une proposition à prendre ou à laisser pour une reprise immédiate de 100 % des parts et du contrôle des sociétés du périmètre. Nous nous engageons ensuite à investir les montants nécessaires pour donner au club les moyens de ses ambitions ». Ce mail resté sans suites, Markarian avait alors envoyé un autre mail à Romeyer : « Tu constateras par toi-même que, de manière objective et sérieuse, on ne peut pas faire une offre sur un club de football sans avoir la possibilité d’accéder à toutes les données qui font plus de 50 % des charges ! C’est justement à cela que sert une data room, au cas où KPMG et ton équipe “finances” ne le savent pas et continuent de nous prendre pour des lapins de trois semaines : étudier TOUS les éléments majeurs pour faire une offre sérieuse. »

La suite, on la connait, avec une vente aujourd'hui au point mort.

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