But! : Charles, 2 buts en 33 matches chez les pros alors que vous étiez efficace chez les jeunes. Comment l'expliquez-vous ?
Charles ABI : C'est un cap à franchir, des paliers, une adaptation. 1 but en 26 matches de L1, pour un avant-centre… Après, même si j'ai eu du temps de jeu, il n'y a pas eu 26 titularisations non plus. Et ça ne fait qu'un an et demi que je joue en 9. Mais je ne me cherche pas d'excuses.
On vous reproche justement de ne pas être assez tueur…
Je sais. Quand je sors d'un match où je n'ai pas d'occasions, ou je ne tire même pas, c'est clair que je suis le premier frustré. Je ne risque pas de marquer si je ne tire pas ! Mais je travaille pour corriger ça. J'ai confiance en moi. Ça va payer.
Vous aviez marqué 6 buts lors de la préparation estivale. Pourtant, vous étiez resté sur le banc lors de la finale de Coupe de France contre Paris (0-1). Comment l'aviez-vous vécu ?
J'étais déçu, forcément. Mais je respecte les choix du coach. Et cette finale, on avait fait une belle prestation, un très bon match. La prestation de l'équipe avait atténué ma déception.
Ensuite, il y a eu votre blessure à Marseille (2-0)…
Elle m'a freiné. J'étais bien. J'avais fait une bonne prépa. Ça m'avait mis en confiance. En plus, ce n'était pas une petite blessure : c'était une entorse du ligament interne du genou. Je suis resté six semaines sur le flanc. Ça a été un peu difficile de revenir. Mais tout va bien maintenant. C'est derrière moi.
Quels sont vos objectifs pour cette deuxième partie de saison ?
D'avoir le plus de temps de jeu possible. A moi d'aller chercher ça et d'apporter à l'équipe, d'être performant.