But! : Charles, lors du dernier derby à Geoffroy-Guichard, vous aviez vécu votre première titularisation en L1, pour la première sur le banc de Claude Puel…
Charles ABI : Cela reste un super souvenir. Je m'en souviens comme si c'était hier. J'avais été surpris. Il y avait eu un changement de coach deux jours avant et je n'avais encore jamais débuté. En plus, c'était un derby… Je l'avais appris le matin même. C'est Julien Sablé qui ma l'avait annoncé. Il m'avait dit : « Aujourd'hui, c'est un grand jour ». J'ai débuté avec Loïs Diony alors que j'entrais souvent à sa place. On était tous les deux devant. On avait tout donné.
Qu'aviez-vous ressenti lors du but victorieux de Robert Beric ?
C'était vraiment un grand moment. J'étais sur le banc, Robert m'avait remplacé. Marquer comme ça, à la dernière minute, dans un derby, c'était beaucoup d'émotions. En plus, Robert, c'est quelqu'un que j'aime beaucoup. Ryad (Boudebouz) lui a mis un super centre mais la tête n'était pas facile à mettre. Il avait mis tout ce qu'il fallait.
En jeunes, vous avez de bons souvenirs des derbys ?
Oui. La plupart, honnêtement, on les a gagnés. Je ne me souviens que d'une défaite, lors d'un match où on avait pris un rouge d'entrée. Mon meilleur souvenir, c'était en Gambardella quand on avait gagné 3-2.
Quels sont les joueurs actuels de l'OL contre qui vous avez joué en jeunes ?
De ma génération je crois qu'il n'y a que Maxence Caqueret et Melvin Bard.
Chez les jeunes, votre meilleur souvenir, on suppose que c'est la victoire en Gambardella…
Bien sûr. Tout le parcours et la finale au Stade de France. Le bouquet final !
Votre but en finale contre Toulouse (2-0) est-il le plus beau de votre jeune carrière ?
Oui. Déjà parce que c'était au Stade de France, et le contexte, une finale. C'est mémorable. Et parce que c'était le but de la délivrance. A 1-0, on n'était pas à l'abri. L'action était pas mal aussi, j'y étais allé à l'instinct, j'avais bien emmené mon ballon et bien fini.
De cette génération, de qui êtes-vous le plus proche ?
J'ai toujours été très proche de Jordan Halaimia et Nathan Crémillieux. Ils ont quitté le club l'été dernier mais on est toujours en contacts. Avec Wesley Fofana aussi. Et Tyrone Tormin.
Wesley Fofana, n'êtes-vous pas surpris par sa trajectoire ?
Surpris non, même si c'est vrai que c'est allé très vite pour lui. Mais ça faisait des années qu'on sentait qu'il allait exploser. Il a su saisir sa chance.